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Shelter • Sachiko Abdelkader & Antoine Woodhouse

15,00

SHELTER

Texte et photos par Sachiko Abdelkader
Illustrations et photos par Antoine Woodhouse

Edition limité de 75 exemplaires – Signé et numéroté.
72 pages – 14,8 × 21 cm
Sur-couverture impression risographie
Texte en anglais

Publié par Talion en 2021

Shelter is a charged, dense word.

It applies to many situations, some more dramatic, painful, tragic than others.
A shelter can be needed for survival. Following a disaster. It can be a political asylum, a revendication. It can be a mental or physical health requirement. Or it can be for fresh air. Or all of the above.

We have a habit of idealizing the elsewhere, its time and place. For instance, I compile lists of ideal groceries, places, books, flowers, and so on. Antoine’s drawings revolve around the idea of nostalgia, simpler times, like a childhood spent running in the fields.
This habit gained importance at the beginning of the Covid-19 sanitary crisis, from March to June 2020, that had us stay at home.

We asked ourselves a few questions while working: why seek shelter? Which one are we portraying? Are we idealizing it? Yes we are. Do you need an external shelter if your body is one? Many social interactions rely on the perception of the other’s body, and more people witness everyday the struggle it is to make the mind remember the body can be a shelter.
The questions don’t stop here. There are plenty, new ones every second.

But we will be walking you through our comfort shelter here. If you want, you could make your own too.

Please, make yourself at home.

——
Refuge est un mot dense, chargé.

Il s’applique à beaucoup de situations, certaines plus dramatiques, douloureuses, tragiques que d’autres.
Un refuge peut être nécessaire à la survie. Après un désastre. Il peut être un asile politique, une revendication. Il peut être un besoin de santé mentale ou physique. Ou un besoin d’air frais. Ou tout à la fois.

Nous avons pour habitude d’idéaliser l’ailleurs, son moment et son lieu. Par exemple, je fais des listes idéales de courses, endroits, livres, fleurs, etc. Les dessins d’Antoine tournent autour l’idée de nostalgie, de temps plus simples, comme une enfance passée à courir dans les champs.
Cette habitude a pris de l’importance au début de la crise sanitaire du Covid-19, de mars à juin 2020, où nous sommes restés chez nous.

Nous nous sommes posé quelques questions en travaillant : pourquoi chercher refuge ? Quel refuge représentons-nous ? Est-ce que nous l’idéalisons ? Oui. A-t-on besoin d’un refuge externe si notre corps en est un ? Beaucoup d’interactions sociales sont basées sur la perception du corps de l’autre. Nous réalisons un peu plus chaque jour, collectivement, à quel point l’esprit peine à se rappeler que le corps peut être un refuge.
Les questions ne s’arrêtent pas là. Il y en a énormément, de nouvelles à chaque seconde.

Mais nous allons vous présenter ici notre refuge confort. Si vous voulez, vous pourriez faire le vôtre aussi.

S’il vous plaît, faites comme chez vous.

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